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INTRODUCTION


Auschwitz est devenu partout à travers le monde le symbole de la terreur, du génocide et de l’Holocauste.


Aujourd’hui, la plupart des historiens s’accordent pour estimer qu’entre 1940 et 1945, les nazis ont déporté (au minimum) vers Auschwitz environ 1 100 000 Juifs, 150 000 Polonais, 23 000 Tsiganes, 15 000 prisonniers de guerre russes et 25 000 ressortissants d’autres nations, pour un total de 28 nationalités différentes.


La liste des pays d’origine des Juifs est longue, mais les Juifs hongrois estimés à 438 000 forment le plus gros contingent, suivis des Juifs polonais et des Juifs français. Environ 900 000 Juifs ne furent jamais enregistrés mais conduits à la chambre à gaz aussitôt descendus des trains de la mort.


Seuls 400 000 prisonniers (dont 200 00 Juifs) furent enregistrés dont 60 000 demeuraient encore en vie à la fin de la guerre. A l’approche de l’armée soviétique, les prisonniers encore capables de marcher furent évacués dans les « marches de la mort » (Todesmärsche) vers l’intérieur du Reich. Les soldats de l’armée Rouge ne trouvèrent qu’environ 7 000 survivants (dont 300 enfants) dans un état d’affaibllissement extrême lors de la libération du camp le 27 janvier 1945.


Après sa libération, Auschwitz restera à l’abandon pendant deux ans. Le parlement polonais décide en 1947 de faire d'Auschwitz un musée à la mémoire des victimes. Le musée s'étend sur 191 hectares : 20 à Auschwitz I et 171 à Auschwitz II − Birkenau. Il ne reste rien aujourd'hui de l'usine IG Farbenindustrie et du camp Auschwitz III − Monowitz. Auschwitz-Birkenau est inscrit depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.


Chaque année depuis 1988 se déroule la « Marche des Vivants » à laquelle participent des milliers de jeunes juifs de tous les pays en hommage aux victimes de l’Holocauste. Le 27 janvier 2005, de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement se sont retrouvés à Auschwitz en compagnie des derniers survivants pour commémorer le soixantième anniversaire de la libération du camp.